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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 09:51

Bonjour

un jour il faudra sortir de ses contrats d'assurance-vie. Pourquoi ?

l'assureur vous verse aujourd'hui un intérêt issu des obligations de France Trésor, qu'il a achetées il y a cinq à dix ans; à l'époque elles étaient émises avec environ 4% de coupon annuel, ce qui permet à l'assureur de vous verser autour de 3% d'intérêt.

Mais la France émet maintenant ses OAT 10 ans à un taux voisin de 1% annuel. Et vous les épargnants continuez à verser votre épargne sur vos contrats (La collecte nette s'établit à 19,5 milliards d'euros depuis le début de l'année.), donc l'assureur doit acheter de nouvelles obligations qui ne rapportent presque rien; et de toute façon les anciennes obligations vont arriver à échéance et l'état les "roulera" avec de nouvelles à taux bas. Donc l'assureur va se retrouver avec un panier d'obligations au taux de 1%, avec lequel il vous versera moins de 1%.

Deux choses très dangereuses vont se produire:

  • d'autres épargnants ne supporteront plus de toucher si peu, il rachèteront leur contrat et investiront dans de l'immobilier, des SCPI, qui rapportent bien plus, ou même arbitreront à l'intérieur du contrat vers des fonds en actions. l'assureur devra vendre des obligations pour les rembourser.
  • un jour les torrents de liquidités versés par la Banque centrale du Japon, ou demain la BCE, cesseront car ces créations monétaires entrainent la baisse du Yen et de l'Euro, ce qui finira par créer une inflation insupportable, la baisse de la consommation et une récession. Avec l'inflation et avec la réduction des achats des banques centrales, l'état sera obligé de proposer un taux plus élevé pour trouver preneur à ses obligations. Du coup les précédentes obligations, à taux faible, n’intéresseront plus personne, elles seront dépréciées, de 20 ou 50% , ou davantage.

Or l'assureur doit les vendre pour rembourser les rachats, donc les vendre en perte. A partir d'un certain niveau de pertes, l'assureur demandera à l'AMF de le dégager de son obligation de remboursement, pour éviter la faillite et la perte totale pour les épargnants restants. Et là vous serez coincé, votre épargne bloquée pour des années, peut-être 10 ans ou plus, avec un taux d'intérêt de moins de 1%, en dessous de l'inflation. Vous comptiez dessus pour améliorer votre retraite, et bien ce sera raté; et votre retraite aussi sera diminuée puisque l'Etat devra servir des intérêts en hausse et sera exsangue.

Donc il faut s'y préparer: un jour il faudra sortir de ses contrats d'assurance-vie, avant qu'il ne soit trop tard. On en reparlera.

cordialement

addendum: Sébastien pose la question "l'option de conserver l'argent dans les contrats d'ass vie et de les placer en unité de compte est elle valable?".

c'est à peine mieux, car on peut penser que les fonds Euro seront bloqués en premier, mais quand mon assureur ne pourra plus rembourser l'argent placé sur le fonds Euro, alors je ne voudrai plus avoir aucune épargne chez lui, même pas en unités de compte, car les parts de FCP que vous avez choisies ne vous appartiennent pas, elles appartiennent à l'assureur; et si l'assureur est mal en point, il sera dans l'incapacité de verser quoi que ce soit ou bien il sera autorisé par l'AMF à conserver les parts de FCP dans son bilan (sans vous les rembourser) de sorte à soutenir son bilan.

L'assurance-vie n'est pas votre propriété, si c'était le cas les plus-values annuelles seraient imposées sur le revenu comme les valeurs mobilières dans un compte-titres. L'assurance-vie est juste une créance que l'assureur promet de vous payer si les conditions sont réunies. En cas de crise obligataire sérieuse, ce ne sera plus le cas.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 21:37

Cet article fait référence aux onglets Accueil/Intérêts composés et Accueil/Croissance exponentielle du site http://topinvest95.free.fr/.

Qu’on se le dise, les performances de l’algorithme de John sont hors normes. L’algo ridiculise les meilleurs OPCVM de l’Observatoire de la Gestion Flexible de Quantalys.com et je ne parle même pas des indices boursiers. Si son géniteur pouvait nous confirmer sa robustesse, alors nous tenons une véritable poule aux œufs d’or J. Nous aurions donc des rendements annualisés (CAGR) de 20% à 30 % quelques soient les conditions de marché à venir.

Je suis persuadé que cela est tout à fait envisageable sur des « petits » portefeuilles et je me vois déjà rêvasser au palmier du site. Peut-être même certains d’entre nous envisagent-ils, les intérêts composés aidant, que cette croissance exponentielle leur permettra de faire partie des ultra-mégas riches… Sauf que théoriquement, sur le très (très !) long terme, il est impossible pour une stratégie de battre aussi effrontément le marché. Pourquoi cela ? Parce qu’il arrivera forcément un moment où les positions de cette stratégie finiront pas influencer le marché. De là à parler de mise en abyme, il n’y a qu’un pas que seul le Chat osera franchir…

Tonio: Les limites de la croissance exponentielle

Par définition, aucun backtest ne peut simuler l’impact des positions prises sur le marché car l’historique utilisé pour ces simulations est figé et n’inclut pas bien sûr les actions rétroactives des acteurs sur ce marché. Mais ne vous méprenez pas : je ne tire pas sur l’ambulance ! Je cherche simplement à montrer le défaut de la qualité de la croissance exponentielle pour laquelle le monde ne suffira pas ! C’est une autre façon de dire :

  • qu’un petit portefeuille est plus facile à manœuvrer qu’un gros portefeuille.
  • que si on pouvait enchainer les années à 40%+, ça se saurait !

Pour l’algo sur les OPCVM, il est aisé de comprendre que le montant d’une ligne (20 % du portefeuille) puisse tôt ou tard dépasser la capitalisation même du fonds investi. Donc l’algorithme est pris à défaut et tout part à vau-l’eau !

Pour l’algo sur les titres à vifs, prenons exemple sur le CAC 40 avec le tableau suivant qui montre l’évolution d’un portefeuille de 100 000 € pendant 45 ans selon plusieurs CAGR* :

Tonio: Les limites de la croissance exponentielle

Donc, en 1969, avec un rendement annualisé de 40 %, un portefeuille de 100 000 € vaudrait aujourd’hui 376 497 074 131 €, soit l’équivalent du tiers de la capitalisation totale du CAC40 !!! Vous pensez bien qu’à ce niveau-là, vous ne pouvez plus battre le marché car vous êtes le marché (ou presque). Notons l’effet exponentiel dans ce tableau. Entre 10 % et 25 % de CAGR, le portefeuille évolue peu. Puis tout s’emballe à partir de 30 % (surtout visible dans la dernière colonne). Par exemple, un écart de 1 % (entre 40 et 41 % de CAGR) vous propulse de plus de 12% dans la course au monopole du CAC40 !

Voici à présent une variante en faisant évoluer cette fois le nombre d’année d’investissement, avec un capital de départ de 100 000 € et un CAGR de 30%* :

Tonio: Les limites de la croissance exponentielle

Il vous faudra donc moins de 62 ans pour être le roi du pétrole du CAC 40. Là encore, l’effet exponentiel se fait sentir sur la deuxième moitié du tableau.

Pour être tout à fait complet, voyons comment se comporte le capital en fonction du capital initial* :

Tonio: Les limites de la croissance exponentielle

Ici, l’effet exponentiel ne rentre pas en compte : un capital initial doublé ne fait que doubler le capital final. Mais les hypothèses de base n’ont pas été prises au hasard : le CAGR de 30 % est celui affiché par l’algo et 45 ans d’investissement correspondent à la durée d’une vie active. Donc, si un jeune de 20 ans dispose d’un portefeuille de trading de 8 500 000 € (sic !), il pourra à l’âge de 65 ans prendre une retraite dorée (si tant est qu’il est travaillé !) en touchant les dividendes entiers du CAC40 !

Donc, la croissance exponentielle rend les très hauts rendements intenables sur la durée. Pour vous donner une idée de ce qui est vraiment faisable dans la vraie vie (par oppositions aux simulations sur papier), un rendement annualisé de 19 % sur 50 ans est l’exploit qu’a réussi Warren Buffet.

Je conclue sur une note positive quand même avec un exemple réaliste : un portefeuille de 10 000 € à 10%/an pendant 20 ans (finger in the nose pour l’algo J ) deviendra 67 000 €*. Pas de quoi fouetter un chat pour le CAC 40, mais amplement suffisant pour nous, humbles investisseurs !!!

* Démonstration purement mathématique, sans considération aucune des commissions, dividendes, taxes et autre impôt.

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 22:25

Bonjour à tous,

J’ai eu 50 ans cette année et je suis revenu dans une gestion active des placements en 2010, année où j’ai « redécouvert » les assurances-vies grâce au blog de John, sa photo de palmier et sa musique entêtante…qui m’ont fait rêver et réfléchir… !

C’est ici l’occasion de faire un bilan patrimonial dont la répartition est la suivante :

-actions et assimilées : 62%

-immobilier : 30%

- obligations et assimilées : 2%

-liquidités : 1.4%

- exotiques dont or : 4.1%

Je gère seul une partie au travers d’un PEA (4%) et une assurance vie (LINXEA) (4%) du pool action et à l’aide d’experts (solution Orion) un compte titres (4%) soit 12% des actions, le reste sont des actions d’entreprise dans laquelle je suis associé.

Dans le cadre du blog je vous parle donc des 12% que je gère.

Concernant le PEA je suis sorti des ¾ de mes positions avec en rendement de 6.7% cette année. Je ne m’attends pas à un rallye de fin d’année mais plutôt à une chute du CAC en dessous de 4000. Je suis d’autre part Eric Lewin(chronique Agora) sur 2 lettres d’informations qui sont intéressantes et qui sont basées sur l’analyse fondamentale des sociétés et leurs perspectives avec de bons résultats.

Concernant les actions en direct : grosse déception de la solution Orion où je clôture l’année à -24%...Mes moyens ne me permettaient pas d’investir sur les 3 marchés en même temps comme préconisé : France, Europe et US (tarification élevée et mise de fonds importante), j’ai donc choisi le marché européen qui s’est tenu jusqu’au printemps et s’est rapidement dégradé ensuite. Je trouve que leur algorithme concernant l’Europe a été pris en défaut car le marché est trop instable avec des aller-retours malheureux…Je suis actuellement sorti des recommandations en restant short…

Concernant l’assurance-vie : j’ai ouvert en 2010 un contrat linxea Evolution et suivi les recommandations de l’algo de John dans un 1er temps. Je me suis fait piéger en prenant trop vite une position short avec l’achat massif d’EFIB (Elan France Indice Bear)…le temps de réarbitrer le mal était fait et j’ai bu dans ce cadre mon premier bouillon. J’ai ensuite écouté les sirènes du forum et pris position sur Barings ASEAN et Hsbc GIF Indian. Ce dernier fonds est assez volatile, et, là aussi je l’ai appris à mes dépends…J’ai appris un peu d’analyse technique et les bases de la fondamentale. Je me suis abonné à Quantalys pour gérer plus finement et me suis intéressé aux calculs de la frontière efficiente de Markowitz. Nous avons élaboré en commun avec d’autres membres du forum Linxea un tableur dit « club patrimonial » où, en fonction des rendements espérés on pouvait ventiler sa répartition des divers fonds…

Cette année mon rendement est de 17.62% à relativiser en examinant mes gains depuis 2010 (7.1% seulement) soit un rendement de 1.7% par an !. Je pense avoir fait toutes les erreurs des débutants : précipitation, mauvais timing, papillonnage et inconstance, analyse superficielle, mésestimation des risques, absence de suivi méthodique etc…Comme dit le dicton « il faut être pris pour être appris ! »

Je suis certain qu’on peut faire mieux que les fonds en euros, qui je le pense également, feront l’objet d’un « hold-up » de BERCY…

Ce que j’ai retenu :

  • Pas de précipitation, un projet se gère sur au moins 10 ans
  • Bien choisir ses fonds au départ, étudier les comportements sur quelques années et noter les gérants.
  • Utiliser l’analyse technique simple (moyennes mobiles par exemple) pour les timings d’entrée-sortie
  • Diversifier mais pas trop si on cherche la performance…
  • Définir au préalable un objectif et s’y tenir
  • Définir une politique de money management (pour les actions) ou de perte tolérable et ne pas hésiter à couper ses positions déficitaires.

Mes projets sont de m’améliorer mais je n’y consacre pas assez de temps pour le moment, ensuite de conserver ces 3 enveloppes (assurance-vie, PEA et Compte titres) afin d’obtenir un rendement moyen de 10% / an. Le projet ultime étant de constituer une holding familiale pour financer ma retraite et mes enfants.

Je remercie sincèrement John qui m’a fait prendre conscience que l’on pouvait atteindre un jour une autonomie financière et qu’il fallait s’en donner la peine. Je le remercie également de l’avoir mis à disposition de tous et gratuitement alors que çà doit lui demander pas mal de travail ! Le seul bémol est sans doute l’aspect théorique : il faut suivre l’algo très régulièrement et arbitrer rapidement…mais chat échaudé craint l’eau froide ! ;-) et l’inertie des arbitrages de certains contrats est redoutable !

Cordialement

Dixie

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 21:07

Après avoir été en gestion sous mandat pour la majorité de mes économies pendant 20 ans, j'ai décidé de reprendre la main à 100% depuis 5 ans par manque de résultat, de confiance et une volonté de diversification. J'avais quand même conservé 1 ou 2 compte titres où je bidouillais sur actions et futurs.

Aujourd'hui à 55 ans je détiens avec mon épouse 2 PEA (Binck, Fortunéo), 2 Compte titres, plusieurs Assurance Vie (Fortunéo, Ing, Afer, Richelieu), de l'immobilier en direct et SCPI.
Compte tenu que nos PEA sont bien sûr investis en actions ( peu de fonds) hedgés par des trackers quand j'ai le réflexe.

Les AV sont investies à 80% en Fonds Euros et le reste en fonds UC. (standard)
Mon objectif est simplement de superformer de 2 % les Fonds Euros soit une performance globale (2013) de 5 à 6%. Ce qui me paraît pas si mal, compte tenu des contre performances inévitables sur les actions et sur les fonds à risques.

« Le plus dur c'est pas de gagner de l'argent, c'est de le conserver » c'est un Rothschild qui a dit ça!

C'est très prenant et intéressant de gérer son portefeuille mais aussi assez irrationnel et aléatoire, faire le bon choix de véhicule, gérer le risque, gérer le timing, y aller, ne pas y aller, etc.
C'est pourquoi l'algo et la méthode de John me semble apporter un angle intéressant.

Marcello

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 02:27

Bonjour,

Je suis le blog de John depuis sa création.

Avant qu'il ne soit créé, avec des collègues nous avions de longues discussions café sur les placements, chacun y allant de sa recette magique.

La bulle des subprimes a tout chamboulé : les certitudes se sont effritées.

Je n'avais jamais investi en bourse avant de découvrir la méthode de John.

Son travail impressionnant m'a rapidement plu.

L'idée semble plus rationnelle en tout cas que ce que j'avais entendu jusque là.

Après tout, en météo aussi a priori on ne peut connaître le futur.
Pourtant on arrive à se faire une bonne idée de ce qui va se passer dans les moments qui vont suivre. Si le contexte est proche d'un contexte connu, il est probable que ce qui va suivre ressemblera à ce qui a déjà suivi le contexte connu.

Partir d'un algorithme, et simuler son effet s'il avait été appliqué dès le début (aussi loin que remontaient ses sources de quotations).
Le corriger pour le rendre plus efficace sur ses moments de faiblesse, et recommencer.
Encore et encore.
Jusqu'à obtenir un algorithme optimal, dépassant les scores de certains traders !

Un beau travail empirique.

Finalement, John m'a convaincu et j'ai commencé à investir chez Boursorama, puis chez Fortuneo.

Mes assurances-vie ont pas mal progressé.

Comme je ne suivais pas l'algorithme avec assez d'assiduité, j'avais placé une somme un peu trop faible, et (voulant réduire les risques) je prenais sans doute trop de valeurs, mes résultats n'ont jamais atteint ceux de l'algorithme.

Ils ont quand même bien dépassé ceux du fond euro, sans beaucoup d'effort.

Globalement, je suis plutôt content.

Je suis sur le point d'investir dans une petite SCI, et j'aurai donc un peu moins l'occasion de suivre l'algorithme.

Mais je vais continuer à lire avec beaucoup d'intérêt ce blog, pour lequel je remercie John !

Christophe

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 15:37

Pensez à l’optimisation fiscale de vos contrats d’assurance vie

Les contrats d’assurance vie qui sont à maturité (plus de 8 ans) disposent d’une franchise fiscale de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple en cas de retrait.

Si vous disposez d’un contrat qui avec un fort montant de dividende, vous pouvez échapper à l’impôt en bénéficiant chaque année de cette franchise fiscale.

Pour ce faire, faite un rachat partiel sur votre contrat d’un montant tel qu’il contienne 9 200 € de dividende, et reversez le immédiatement sur votre contrat.

les prélèvement sociaux seront retirés au passage, mais ça il n’y a aucun moyen d’y échapper. Mais vous n’aurez aucun impot sur le revenu à acquitter et le montant des dividende que vous aurez reversé sur votre contrat sera alors considéré comme du nouveau capital.

Voilà, c’est une astuce toute simple et parfaitement légale, et la fin de l’année est le bon moment pour effectuer cette transaction.

Jean-Luc

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 15:34

Mon épouse et moi-même sommes titulaires de deux contrats d'assurance-vie chez Linxea et Fortuneo. J'avais commencé à suivre les recommandations de John pour le choix des sicav, mais n'étant pas suffisamment réactif dans les achats et les ventes, j'ai obtenu des résultats très décevants par rapport à ceux de John.

En attendant ma retraite qui me permettra de consacrer plus de temps à une gestion active de ces deux contrats, j'ai donc cherché des supports ayant obtenu de bons résultats sur le long terme (si possible au moins 10 ans) et capables de traverser les crises sans trop de fluctuations. L'objectif étant d'obtenir un rendement moyen annuel d'au moins 6% avec le moins de risque possible et sans avoir à faire d'arbitrage.

Après pas mal de recherches sur le site Quantalys, j'en ai retenu cinq : M&G Optimal Incom, Eurose, Carmignac Patrimoine, CPR Croissance Réactive et Templeton Global Total Return. Avec un pourcentage, dans la composition du portefeuille, tenant compte de leur indice de risque respectif, soit M&G : 30 %, Eurose : 25 %, Carmignac : 15 %, CPR : 15 %, et Templeton : 15 %. Un tel portefeuille aurait obtenu sur les six dernières années (M&G ayant démarré seulement fin 2007), une performance annuelle moyenne de 8 %, donc au delà de mon objectif de 6%.

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:56

Bonjour

Le webmaster du site http://www.net-investissement.fr/ m'a suggéré de citer des articles de leur site. Il s'agit d'un réseau de conseillers en gestion de patrimoine. Leur objectif est de faire la publicité de leur offre pour vous vendre des produits et toucher des commissions. Vous voila prévenu.

A partir du moment où il est établi qu'on a affaire à des vendeurs, je ne vois pas d'objection à parler d'eux. Si on ne parlait pas de produits commerciaux en finance, on ne parlerait pas de grand chose de concret.

Sur leur site j'ai relevé cet article qui liste 10 SCPI intéressantes, parmi lesquelles NovaPierre Allemagne dont j'ai parlé dans un article précédent, Corum Conviction qui se distingue par un rendement au-dessus de la moyenne, et Effimo dont je détiens des parts.

bonne lecture.

John: une liste de 10 SCPI intéressantes
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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 12:36

Retraité, je gère notre patrimoine depuis plusieurs années, mais j’y passe plus de temps depuis que je suis retraite. Nous vivons simplement, de ce fait nous n’avons jamais fait de budget, et je n’ai jamais calculé le rendement de notre patrimoine place…je vais essayer de le faire.

Nous habitons a l’étranger mais pas pour des raisons fiscales. Nous n’avons plus de bien immobilier en direct en France : c’est un choix qui va avec l’Age afin de ne pas nous encombrer.

Nous avons environ 75% de notre patrimoine en assurance vie pour faciliter la transmission à nos enfants (3) et 25% sur des comptes titres. En assurance vie, pour optimiser la transmission et les besoins éventuels du conjoint survivant utilisation à la fois de la clause bénéficiaire démembrée, celle avec plusieurs rangs afin de pouvoir renoncer. De plus déclaration des biens propres (par rapport à l’arrêt Baquet) et ouverture d’un contrat en co-souscription avec dénouement au 1er décès. Pour améliorer la sécurité : diversification des assureurs Et ouverture de 2 contrats au Luxembourg.

3 ou 4 comptes titres pour « jouer » sur les frais (le PEA a été ferme quand nous avons quitté la France).
Conséquence : difficulté pour gérer l’ensemble des 10 x2 contrats et des 4 CT (compte titre), c’est-à-dire pour se rendre compte en % de la diversification des sicav action, obligation. (Y a t-il parmi vous des personnes qui arrivent à copier-coller la répartition d’une assurance vie dans une feuille Excel afin de pouvoir faire des calculs ?).
J’arrive néanmoins à connaitre les grandes masses : 25% en actions, 55% en obligations-taux, 10 % en immobilier, 10% liquidités-livrets
-Actions : uniquement Sicav et trackers (sicav en assurance vie = gestion moyen-long terme

- tracker sur compte titre = gestion court terme-moyen terme) ; je traine encore quelques actions qui ont baissé (ex Vallourec) et que je n’avais pas protègé a la baisse.
-Obligations : Sicav, trackers et fonds en euros
-Immobilier : sicav, trackers, SCPI (en direct et à travers ass-vie : je crois avoir compris que l’assureur assure la liquidité des SCPI en revanche les frais de gestion du contrat diminuent le rendement de la SCPI). J’envisage achat d’OPCI.
En assurance vie : -fonds en euros 58% , - obligations 14%, - actions 18% surtout au travers des sicav flexibles ou patrimoniales suivies sur Quantalys, - immobilier 11%
2 contrats en gestion pilotée et d’autres ou il est possible de passer en gestion pilotée
Crowfunding : un essai en immobilier pour voir (9% /an pendant 1.5ans) = prêt à un promoteur
Une question qui me parait importante quand on est à la retraite et que l’on quitte petit à petit l’adolescence de la vieillesse : faut-il chercher à valoriser son patrimoine et prendre des risques ou plus simplement chercher seulement à protéger son patrimoine ?
Question organisation : difficultés pour suivre plus de 10 contrats x 2 et 4 Comptes titres pour s’assurer d’une bonne diversification
Faut-il rencontrer un CGIP car le conjoint survivant n’est pas forcement intéresse par la gestion et n’a pas les connaissances nécessaires, ou au moment qui arrivera tout mettre sur les fonds en euros ou en gestion pilotée prudente par ex)?
J’ai essayé sur une feuille Excel de voir ce qui se passerait pour une succession –seulement au 1er décès pour l’instant - en tenant compte de l’arrêt Bacquet ET aussi pour le calcul des frais lies a la transmission des ass-vie (la difficulté la est de savoir le montant atteint des versements avant et après 1998)…feuille Excel correspondant à ma compréhension et qu’il faudra un jour faire vérifier !

Bonne journée ou soirée…

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 13:36

Bonjour

Je viens de diviser la prime de mon assurance auto par deux.

Client d'un assureur en ligne bien connu (fait des pubs à la télé) depuis de nombreuses années, sans aucun sinistre, je bénéficiais d'un bonus de 50% et pensais payer le minimum.

C'était sans compter sur la perversité des services marketings: par curiosité, à mi échéance, je fais une simulation de devis sur le site Internet de cet assureur pour le même véhicule et les mêmes conditions. Surprise le tarif annuel affiché est la moitié de ma prime courante. Je constate aussi que ce tarif est le plus bas du marché, en faisant des devis chez d'autres assureurs.

J'appelle le service client et demande à bénéficier de ce tarif. La conseillère me fournit des explications compliquées, pour aboutir à la conclusion que ce n'est pas possible.

Furieux, le lendemain j'envoie un recommandé pour résilier mon contrat, résiliation acceptée.

Aujourd'hui à quelques jours de la fin du contrat, je fais une souscription en ligne pour un nouveau contrat, chez le même assureur, pour la même voiture et les mêmes conditions, qui est établi comme prévu au tarif en ligne pour les nouveaux clients, exactement à 51% de ma prime précédente.

Et en plus, à la fin du process d'ouverture, je reçois un mail me félicitant de l'ouverture du nouveau contrat. :-)

J'imagine qu'en faisant ainsi, je suis la bête noire des services marketing, et ce n'est pas pour me déplaire, N'hésitez pas à faire de même.

cordialement

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