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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 11:06

Bonjour

on s'en doutait, mais la lecture des chiffres fait froid dans le dos: Selon une étude européenne commandée par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les prélèvements obligatoires pesant sur l’immobilier sont beaucoup plus lourds en France que dans les autres pays européens.

l'article original est à lire ici.:

les points clé:

  • "pour un logement neuf vendu 200 000 euros toutes taxes comprises (TTC), les impôts et taxes de toute nature représentent, en moyenne, 27 % du prix payé par l’acquéreur particulier. C’est 12,5 points de plus que la moyenne des autres principaux pays européens."
  • "En ajoutant au coût d’acquisition les divers impôts et taxes qu’un particulier devra payer durant les dix années de détention d’un bien – taxe d’habitation, taxe foncière, impôt sur le revenu et prélèvements sociaux en cas de location –, la FPI estime qu’ils représentent, en moyenne, 56 % du prix d’acquisition de ce même logement de 200 000 euros. Là encore, la France se situe très au-delà de la moyenne européenne : plus de 30 points au-dessus de la moyenne allemande et 38 points de plus que la moyenne italienne."

Investir dans l'immobilier locatif en France est il encore une bonne affaire ? Pour l'Etat oui, pour vous et moi j'en suis moins sûr.

Par conséquent investir dans l'immobilier ailleurs en Europe ou dans le monde est à considérer.

cordialement

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 19:45

Il y a quelques jours, plusieurs personnes ont écris des posts au sujet de l'or.
Pour ce qui me concerne, je considère l'Or (métal)comme une assurance. Je pense que 10% des avoirs (hors actifs tangibles), éventuellement 15, est suffisant.
J'ai opté pour le système Vera Carte. C'est un compte sur lequel l'argent versé est immédiatement converti en Or. Les versements sont libres avec un minimum de la valeur d'un gramme d'Or. A ce compte, est liéé une carte de paiement, Véra Carte, produite par Mastercard, qui peut être utilisée comme n'importe quelle carte bleue, sauf quelques cas précis.
L'inconvénient réside dans les frais qui sont un peu élevés: 3% à l'entrée, 1% à la sortie, et chaque retrait au distributeur coute 5€. L'Or alloué est entreposé dans la zone libre de Genève, en dehors du circuit bancaire.
Ce qui m'a plu dans ce système est la facilité de pouvoir retirer son argent assez vite, sauf dans l'hypothèse ou tout serait bloqué. Néanmoins, le pire n'étant pas certain, cela m'a paru être une bonne solution.
Quand on a une voiture, on prend une assurance en espérant qu'elle ne servira jamais mais on l'a paie quand même tous les ans. Je considère qu'une petite réserve d'Or est nécessaire dans cet esprit. Si tout va bien, il est possible que je perde un peu, que je gagne un peu, mais cela n'est pas important. En cas de gros pépin, faillite d'une banque, défaut d'un état, éclatement de l'euro, on pourrait connaitre une dévaluation ou une hyper-inflation et, dans ce cas, cette petite réserve conservera son pouvoir d'achat.
Je ne suis pas catastrophiste, simplement prudent.

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:37

Agé de 55 ans, je gère mes placement de manière active depuis 10 ans.

Je le fais au travers de fonds placés dans plusieurs contrats d’assurance vie internet.

Je n’hésite pas à arbitrer assez fréquemment (plusieurs fois par mois à certaines périodes), et comme beaucoup, mes résultats sont en dents de scie.

Je cherche toujours à asseoir mon portefeuille sur une partie significative de fonds à très faible volatilité (entre 30 et 50 %), et d’essayer de profiter des tendances de marché pour le reste (Biotech, inde, japon pour l’année écoulée).

Les émotions et les frayeurs sont fortes avec cette stratégie, il est donc nécessaire de sécuriser une partie du portefeuille afin d’amortir les mauvaises surprises, et de borner les éventuelles pertes à une valeur acceptable.

C’est exactement le mécanisme des fonds structurés, à ceci prêt que l’on peut bénéficier des surperformances, là où les fonds structurés servent un rendement max, fixé au début du contrat.

A propos des fonds structurés et sur la manière d’un construire un sur mesure, je vous renvoie à un excellent article cité par Pascal dans un commentaire et qui a pu passer inaperçu:

http://www.objectifeco.com/riche-rentier/argent/investir/produits-structures-et-effet-de-levier-avec-les-assurances-vie.html

Revenons à l’objet de mon article et la sécurisation d’un fond de portefeuille. Le premier reflexe est de sécuriser à travers un fond en euros, garantie absolue ou presque. Mais avec un rendement autour de 3%, il faut consacrer une part importante du portefeuille à ce support pour assurer la garantie. Ceci a pour effet immédiat de diluer les éventuelles bonnes performances des autres supports.

Depuis de nombreuse années, je sécurise mon fond de portefeuille avec des fonds structurés dont j’estime le risque extrêmement faible. Ces fonds je les trouve dans les contrats mesplacements_vie ou mesplacements_liberté et il sont proposés 2 ou 3 fois par an.

Le mécanisme est toujours a peu prêt le même:

Le contrat est souscrit à une certaine date (par exemple 26 novembre). Il a une durée de vie, en général 6 à 8 ans, et est appuyé sur un sous jacent, le plus souvent, Euro stock 50.

Chaque année à date anniversaire la valeur du sous jacent est comparé à sa valeur initiale, si il est supérieur ou égal, l’investissement est remboursé avec un coupon annuel (8% pour le dernier produit).

Si a l’issue des 8 ans le sous jacent n’a jamais été égal ou supérieur a sa valeur initiale, l’investissement est remboursé sans coupon si le sous jacent n’a pas perdu plus d’une certaine valeur (30 ou 40 % en général).

Mon raisonnement est le suivant: le seul risque de perte en capital est que l’Euro stock 50 soit toujours en dessous de sa valeur actuelle pendant 8 ans, et qu’au bout des 8 ans il ai subit une perte de plus de 40 %. Avec sa valeur actuelle (qui n’est pas sur un pic), j’estime le risque très faible et je considère ce placement comme un fond suffisamment sûr pour sécuriser mon portefeuille.

La différence avec le fond euro est que ça sert du 8 % au lieu de 3 % avec un risque que j’estime largement acceptable dans mon cas de figure.

Le dernier placement de ce type en date (novembre 2014), s’appelle convictions 2014.

La performance du reste du portefeuille peut ainsi mieux s’exprimer. Ces outils m’ont permis d’obtenir une moyenne de 11% annuelle sur ces 10 dernières années.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 19:50

Merci à John de partager ses compétences ,maintenant soutenu par les nombreuses participations.

Retraité, je rejoins les conclusions d'Henry dans son article du 10 décembre.

Après trop de déconvenues avec les actions en direct,je gère uniquement en A-Vie avec un risque :mesuré d'environ20 °/° en UC.J'arbitre vers le fond euro dès que l'évolution devient négative sur plusieurs semaines de manière à à ne pas dépasser une perte de 5 °/°sur chaque fond;au pire ,si toutes mes UC perdent 5°/° le contrat ne perdra que 5 °/° de 20°/° soit 1 °/°.

Ce raisonnement peut facilement s'adapter à d'autres paramètres:par exemple en cas de krach,si je n'ai pas le temps d'arbitrer avnt-15 °/° avec les délais de traitement,la répercussion sur le portefeille devient 3 °/°,ce que devrait regagner en 1 an un bon fond euros..

Donc un investissement de 20 °/° en fonds risqués me permet de dormir tranquille!

Bonne fin d'année à tous.

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 19:11

Je suis actuellement retraité et j'ai commencé à gérer des portefeuilles boursiers il y a 25 ans. J'ai commencé par les gérer moi-même en suivant quelques conseils dans la presse spécialisée. J’obtenais quelques succès sur certains titres mais je me trouvais fréquemment pénalisé par l'un ou l'autre titre sur lequel je me trouvais collé avec une moins-value latente.
Lassé de ces déconvenues et ne trouvant plus guère le temps de m'occuper de cette gestion, je suis passé en gestion privée, dans un premier temps dans une grande banque de réseau : une catastrophe, ensuite dans des sociétés de gestion avec des résultats assez moyens. Les résultats obtenus étaient plutôt en deçà de l'évolution des indices et je me suis trouvé entraîné dans des phases de baisses importantes particulièrement difficiles à vivre. Avec le recul, la seule chose vraiment certaine était de recevoir des factures de frais de gestion d'un montant qui semblait d'autant plus important que les portefeuilles ne performaient pas.
J'ai fini par sortir de ce système pour reprendre la gestion en direct. Environ trois quarts en fonds sur des contrats d'assurance-vie ou de capitalisation et un quart sur des actions en direct.
Pour les actions, je suis l'actualité dans Investir et sur leur site. Cela ne veut pas dire que je suive tous leurs conseils, loin de là, j'y trouve de temps en temps de petites informations que j'arrive à exploiter. J’aime beaucoup me positionner sur les titres qui baissent de façon excessive en réaction à une mauvaise nouvelle. Pendant un temps, j'ai été abonné au site Botraiders mais le suivi de leurs conseils m'a conduit à quelques situations délicates ; j'ai abandonné. En tout cas le résultat est positif mais irrégulier : 20 % de plus-value déclarée en 2013 et probablement zéro en 2014. L'évolution de l'imposition sur les plus-values qui m'a conduit à payer un montant particulièrement élevé au titre de 2013 m’a poussé à ouvrir à nouveau un PEA.
Pour les fonds, j'ai commencé par une gestion très active, n'hésitant pas à faire de nombreux arbitrages, jusqu'à un par semaine à certaines périodes. Je suivais en cela les conseils du site de John. Mais les résultats ont été assez médiocres. La principale difficulté étant qu’il faut décider des arbitrages sur des cours qui datent de deux ou trois jours et qu’ils ne seront exécutés, dans le meilleur des cas, que sur les cours du lendemain. Ça fait quand même un délai qui avoisine les cinq jours ! Le risque d'être pris à contre-pied est alors assez important. Je suis passé pendant un moment en gestion pilotée mais cela ne m’a guère convaincu. Depuis quelque temps, je fais beaucoup moins d’arbitrages, les portefeuilles sont beaucoup plus stables et les résultats nettement plus importants.
Pendant longtemps, j'ai vraiment cru que la clé d'un bon rendement consistait à vendre au début d'une période de baisse et à racheter au début d'une période de hausse. En fait, les baisses, tout comme les hausses commencent presque toujours par des variations rapides. Il faudrait être capable de détecter les baisses avant qu'elles ne se produisent, ce que je ne sais pas faire. Je ne sais d'ailleurs pas davantage détecter l'imminence d'une hausse. Vendre c'est donc prendre une part significative de la baisse, et acheter se priver d'une part significative de la hausse !
La nouvelle mouture du site de John me semble d'ailleurs avoir intégré cette démarche.
En comparant l'évolution d'un portefeuille stable avec celle d'un portefeuille ayant fait l'objet d'une vente puis d'un rachat, je me suis rendu compte que le portefeuille stable était toujours en tête, bien souvent de plus de 10 %.
Regardez les courbes de CCR Biotech ou de Templeton Global Total Return : leur évolution sur les quelques dernières années est très positive et pourtant il aurait été tentant de vendre à de nombreuses occasions du fait d’une importante volatilité.
Pour finir, je soulignerai que les résultats obtenus par les professionnels ne sont pas toujours convaincants et que si on leur confie un portefeuille, il ne faut en aucun cas s'abstenir de les suivre de très près – ce qui, finalement, fait quand même beaucoup de travail ...

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 21:58

Dans la cour des « Fonds à risque réduit » ne nécessitant pas une surveillance de tous les instants et pouvant servir d’alternative au « Fond Général » des Assurances Vie, il n’est pas toujours évident de se faire une Idée.

Le genre Mixte Euro Prudent ou Equilibré comporte de nombreux candidats.

Depuis quelques mois M&G Optimal Income, Eurose, CPR Croissance Réactive ont attiré l’attention générale et de nombreux investisseurs

Le cas de Carmignac Patrimoine paraît particulier. Rolls Royce incontournable des années 80 90 Il surmonte avec brio les crises de 2000 et 2008. En 2012 2013 plouf, gros désamours, sorties massives Depuis juin 2013 Heureuse surprise il recolle au train.

Intéressant à regarder sur comparateur Quantalys avec les concurrents ci-dessus mentionnés (3 ans et depuis 25/06/2013)

Pour les amateurs de long terme ……..

Voici par ailleurs mon allocation personnelle d’actifs

Ernest: mon allocation de fonds

Je gère ce portif depuis une trentaine d’années. Il est constitué de plusieurs assurances vie.

Longtemps été « buy and hold » intégral jusqu'au grand plongeon de 2.000 Depuis lors j’arbitre plus souvent la partie le plus volatile de l’ensemble.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 20:01

Bonjour

j'ai reçu une plaquette pour du crowdfunding immobilier. Je découvre le concept. Celà ressemble à de la SCPI car il s'agit de regrouper des moyens entre investisseurs pour acheter des biens, mais au lieu d'acheter des immeubles ou centres commerciaux entiers et multiples, il s'agit d'acheter un seul logement. On voit tout de suite un inconvénient de la formule: pas de mutualisation entre de multiples biens, c'est à vous de prendre des parts dans plusieurs opérations pour constituer une nécessaire diversité. Reste aussi à évaluer la facilité d'achat et surtout de revente des parts, ainsi que les frais et le rendement de tout cela.

j'ai hésité à en parler sur le blog sans avoir fait une étude du produit, car je ne veux pas parler d'une offre qui ne serait pas valable; mais je n'ai pas le temps de le faire aussi je vous mets ci-dessous le texte reçu; à vous de faire votre opinion.

Si un lecteur du blog était intéressé, je l'invite à m'envoyer un article avec ses raisons, les avantages et limites qu'il voit sur le produit, et je le publierai pour en faire profiter le lectorat du blog.

Le texte de http://homunity.fr/

"Nous sommes une jeune start-up qui propose une nouvelle manière d’investir dans la pierre en vendant des biens sous forme de parts et non dans leur intégralité. Cet investissement participatif a pour but d’offrir la possibilité à chacun de devenir propriétaire à partir de 5 000€.

Vous avez la possibilité de vous grouper à d’autres personnes pour investir dans des projets immobiliers afin de toucher une rentabilité élevée de 5% nette avant impôt. A la différence d’une SCPI (dans laquelle vous investissez dans un ensemble de biens immobiliers), avec Homunity vous choisissez le bien dans lequel vous investissez : vous pouvez créer votre propre SCPI sur mesure.

Nous avons déjà procédé à la vente de deux appartements, et nous proposons actuellement deux appartements T1 sur Lyon et Gaillard (15 minutes de Genève).

Le concept a fait ses preuves aux Etats-Unis et en Angleterre, nous cherchons à le faire connaître en France."

cordialement

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 19:41

Bonjour!
A mon tour de parler un peu de ma façon de "gérer" mes finances... Je mets ce verbe entre parenthèses car oui, je crois que je cherche encore la gestion qui me convient!

J'ai commencé en 2010 je crois avec l'ouverture de ma 1ère AV, que je gère toujours seul. Et j'ai appris, non sans mal, que trop d'arbitrages, ce n'est pas bon. J'ai tenté de faire du suivi de tendance, parfois en m'inspirant de l'algo, parfois d'avis/conseils lus à droite à gauche... Et ça marche de temps à autres!
Au final, j'ai raté pas mal de mouvements, car avec les durées d'arbitrages inhérents aux contrats AV, les valeurs arbitrées ne sont forcément jamais connues ni décidées à l'avance.

Pour ça, j'ai découvert le PEA :)
Et là, ça me convient déjà plus facilement! Je n'ai pas oublié l'AV, j'y reviendrai. Sur le PEA, j'ai commencé avec des valeurs de rendement : des classiques qui donnent de bons dividendes. Ca fonctionne, on se prend pas la tête, si on est discipliné, on achète dans les creux, et on laisse courir. C'est bien, mais j'ai voulu tester autre chose.
J'ai fouillé, découvert les valeurs de croissances. De bonnes boîtes, avec des chiffres d'affaires croissants, sous- valorisés. En rentrant dans une baisse, ça laisse déjà plus de potentiel à la hausse qu'à la baisse, quand on choisit bien les dossiers... Mais ça demande déjà plus de travail de recherche.
Un mix des deux est sûrement viable, et même conseillé. Mais ça, c'était avant que je tombe dans quelques valeurs à frissons :
les biotechs :) Bien choisies, et si on est ni pressé ni gêné par les énormes volatilités, ça peut rapporter quelques années de livret A, en quelques jours/semaines.

Alors pour le moment, j'engrange les années de Livret A gagnées, et une fois le gros risque abandonné, je repartirai sur du plus tranquille, le mix rendement/valorisation dont je parlais au-dessus.

Quant aux AV, j'aurais quelques choses à dire, j'attends la fin d'année pour avoir un retour définitif sur 2014, et vous parler de ma façon de gérer, ou de regarder gérer, mes différentes AV!

P.S : dans un souci de diversification, j'ai toujours été intéressé par l'or physique sans m'être encore lancé. Grand bien m'en a fait, vu les prix qui on descendu. Mais la proposition de suivi de l'Or m'enchante, et je vais regarder avec intérêt la possibilité d'acheter des très petites quantités d'or au fur et à mesure, par exemple chez Bullion. Si quelqu'un peut nous en parler plus précisément, je lirai ça avec plaisir.

John, bonne idée que tu as eu là. Pas mal de choses intéressantes!
Bonne fin d'année, à plus tard!

Lolo

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 19:36

Bonjour,

Voici une petite présentation de mes investissements et de mes questionnements.

A l'âge de la retraite, mes avoirs sont en assurance vie et dans un PEA.
Si je regarde dans le rétroviseur, mes rendements n'ont pas été terribles. A peu près au niveau du CAC40, guère mieux.

Pourquoi? Je pense que ma principale erreur est celle habituelle aux "débutants" :

- Oublier que le marché a toujours raison. Ca ne sert à rien de garder une position, même si on est persuadé qu'à long terme elle se portera mieux. J'ai essayé les warrants. Au début ça a très bien marché, j'étais sur Total et le marché était stable. Puis j'ai perdu pas mal en marché baissier car j'oubliais le principe essentiel : Il faut couper ses pertes!

En fait, le suivi de tendance est obligatoire, même si ce n'est a priori pas logique. Exemple, en mai 2013, les fonds émergents se sont effondrés sans véritable raison (la croissance était toujours là...). En 2014, ils ont bien remonté, pourquoi? La raison de leur baisse de 2013 est pourtant encore plus proche (le tapering).

J'ai quand même quelques raisons d'être optimiste. Mes choix de fonds ou d'actions ont été assez pertinents le premier semestre. Mais ensuite, ça s'est dégradé car je n'ai pas été assez présent pour surveiller le marché. Quand on n'a pas le temps de s'occuper de ses comptes et que les indices sont déjà hauts, il vaudrait mieux sortir du marché.

Pour la gestion du PEA, je privilégie les fonds gratuits pour éviter les frais d'achat/vente et la taxe sur les transactions financières. Eventuellement aussi des actions bonnes sur le long terme (pour éviter les achats/vente fréquents et dispendieux).

Pour John : j'ai une piste d'amélioration sur la gestion du PEA :

- adjoindre aux actions du SBF120 des ETF ou similaires (par exemple ceux de Federal finance gratuits) pour avoir accès aux marchés US, Japon ou émergents...

Merci et bonne journée.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 21:53

Bonjour,

je souhaiterai apporter quelques éléments de réflexion complémentaires au récent article de John suralgorithme pour investir sur l'Or" (je profite de ce premier article pour remercier John et tous les intervenants de ce blog "pas comme les autres").

Comme le rappelle John dans ledit article, l'intérêt principal de l'or est avant tout d'être une assurance (notamment contre la perte du pouvoir d'achat des monnaies papiers sur le long terme, mais pas que). Actuellement, le risque principal de notre système financier est le risque de contrepartie. Cela s'applique à toutes les monnaies papiers (la contrepartie est dans ce cas le gouvernement qui l'a émis), mais également tous les produits financiers (obligations, actions). Les ETF, ou trackers, n'échappent pas à la règle. Ainsi, le tracker GBS proposé par John comporte un risque non négligeable, dans une situation de panique généralisée, de ne plus valoir grand chose, même si l'actif du fonds est censé être investi dans de l'or physique.

En effet, si l'on examine de prêt le propspectus du fonds (http://www.trackerlyxor.com/assets/files/pdf/070322-Bro-Gold%28FR%29.pdf), il est dit :

- page 5 : Nature juridique

Obligations à 0,00001 $ nominal et à coupon zéro

assorties d’un droit de créance sur l’Émetteur pour

une valeur égale à une barre d’or d’environ un

dixième d’une once Troy d’or, diminuée d’une

commission dont le taux annuel est de 0,40 %

(non soumise à TVA en application des articles 261C

et 259 B du CGI).

Vous détenez donc des parts d'obligations, pas des parts de lingit d'or. La nuance est de taille !

- page 7 :

Le remboursement en or ne peut être demandé que par

un investisseur bénéficiant d’un compte ouvert auprès

d’un négociant en or intervenant, membre du LBMA ;

les autres investisseurs ne peuvent obtenir qu’un

remboursement en espèces.

En clair pour nous, petits épargnants, point de livraison physique. Que se passe-t-il si l'émetteur du fonds, Lyxor, se trouve dans l'incapacité de vous rembourser en cash ? Qui voudra de cette monnaie de singe si le système est en train de s'effondrer et/ou en cas d'hyperinflation ?

Dans une optique sécuritaire, il me semble donc préférable de détenir de l'or physique en direct. Il est bien évidemment déconseillé d'en détenir à son domicile, pour des raisons évidentes de sécurité. Restent deux autres solutions : en coffre en banque (qui de l'accessibilité du coffre en cas de faillite de la banque ?) ou en coffre "virtuels", tels que proposés par les sociétés AuCoffre, Bullion Vault, Gold Money.... L'investisseur, dans ce cas de figure, est bien détenteur de quottes parts de lingots physiques. Le lieu de stockage est au choix du client (je vous laisse consulter les différents sites, mais l'on retrouve Londres, New York, Zurich, Singapour... ces deux derniers me semblants les plus surs), ce qui permet de diversifier ses risques. Un tel mode d'investissement est tout à fait légal (il faut déclarer l'ouverture du compte au fisc), et offre une fiscalité plus avantageuse que les trackers (ce point, un peu complexe, pourrait faire l'objet d'un article complémentaire).

La négociation des métaux précieux est très simple (d'un clic de souris), les frais raisonnable (plus élevés que sur les trackers néanmoins, mais on parle ici d'investissement moyen / long terme, pas de scalping), les droits de garde justifiés (à mon humble avis).

Finalement, de mon point de vue, le meilleur mix est d'utiliser les signaux d'entrée / sortie de l'algo de John, basé sur le GBS (qui est un proxy tout à fait honorable à l'or physique), pour investir / désinvestir de l'or physique.

Le meilleur des deux mondes en quelque sorte....

N'hésitez-pas à poser des questions, je tenterai d'y répondre dans la limite de mes modestes connaissances !

Pascal

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